Il faudra beaucoup de tact aux Forces de défense et de sécurité, aujourd’hui à Mbour, pour éviter que des affrontements aient lieu entre membres de l’Apr et ceux du Pastef à l’occasion du passage de Ousmane Sonko à l’étape de la capitale de la Petite-Côte, dans le cadre de son «Nemekou Tour». La ville est déjà quadrillée depuis hier par les Forces de sécurité.
Après l’étape de Malicounda hier, le leader du Pastef se rendra à Mbour commune aujourd’hui où son «Nemekou Tour» est très attendu. De gros risques de violences planent sur cette étape.
Ousmane Sonko, dans ses tournées, sera certainement au quartier très populeux Tefess où il va rendre visite à Me Abdoulaye Tall, un de ses lieutenants et porte-parole du Pastef, qui habite ledit quartier. Une visite qui ne sera pas de tout repos pour lui car Tefess, c’est aussi le «titre foncier» de Cheikh Issa Sall, le président du mouvement Agir avec Macky pour le développement de Mbour (Amdem) et, par ailleurs, maire de Mbour, qui est également un ancien camarade de promotion de Ousmane Sonko à l’Ecole nationale d’administration (Ena).
En plus de cela, Tefess, c’est aussi le fief de l’honorable députée de Bby, Mme Sira Ndiaye, mais également celui de Saliou Samb, le président du Conseil départemental qui, à coup sûr, ne va pas offrir à Ousmane Sonko l’occasion de faire une promenade de santé.
Les militants de ces responsables de l’Apr avaient donné un avant-goût de ce qui pourrait se produire aujourd’hui comme incidents au leader du Pastef lors de la campagne électorale de la Présidentielle passée. Ce dernier, qui avait fait un tour au quai de pêche de Mbour, avait été encerclé par les militants de l’Apr. Car, ils lui avaient interdit de mettre les pieds audit quai de pêche.
Il s’en était suivi des échauffourées. Et, n’eut été l’intervention de la police pour le tirer d’affaire, les choses allaient très mal se passer pour lui.
A Mbour depuis hier, la ville est quadrillée par les Forces de défense et de sécurité avec des éléments visibles au niveau des artères de la ville. Des points comme Auchan et certains établissements sont sous haute surveillance policière pour éviter que la ville ne bascule dans le chaos.
le quotidien