Les 25 prévenus dans le cadre de l’enquête menée sur le massacre de Boffa ont décidé d’entamer, à partir de lundi prochain, une grève de la faim pour exiger l’ouverture d’un procès.
Selon la RFM qui donne l’information, leur avocat, Me Ciré Clédor Ly estime que ses clients pensent que c’est l’ultime moyen de défense face à la conviction qu’ils n’auront pas un procès juste et équitable. « L’Etat résiste et refuse, jusqu’à la cour de la justice, nous n’avons pas d’échos. Ils pensent aussi que c’est un moyen de se défendre », dit-il.