Les travailleurs de l’autoroute Ila Touba sont dans tous leurs états. Leur collectif dénonce « les conditions de travail et le forcing dictatorial » que subissent ses membres depuis la mise en service de l’autoroute suivie de la signature des premiers contrats de travail, le 1er mars 2019, quand le service est devenu payant ».
Le collectif fustige ainsi la signature, avec une « société intérimaire aux astuces malsaines », de contrats à durée déterminée d’un an renouvelable. D’après les sources du journal « l’As », cette société intérimaire « avait changé de nom au bout de deux ans » et « n’a jamais reversé le plus petit centime des retenues aux cotisations sociales (Ipres, Caisse de sécurité sociale) ».
De ce fait, « aucun travailleur ne bénéficie de prestations familiales, ni de numéro d’immatriculation à l’Ipres ». Les travailleurs disent aussi être contraints de faire 48 heures de travail hebdomadaire sans recevoir le paiement d’heures supplémentaires.
Ils font aussi deux quarts de nuit par semaine, mais ne reçoivent jamais de primes de panier, ni d’heures de nuit. Pire, l’eau est inexistante dans les gares à péage, en plus de l’absence de paiement de primes de transport et de mise en place de moyens de transport pour les travailleurs qui habitent à Touba, Diourbel, Bambey, Khombole, Mbour… révèle la même source.
Source :Sene web