« Le Chef de l’Etat avait instruit ses ministres au sortir du Conseil des ministres de reprendre le monitoring et de voir comment régler le protocole d’accord signé avec les enseignants depuis 2018. A l’époque dans votre journal et dans la presse locale, j’ai eu à dire que les mesures du Chef de l’Etat, ses instructions ne seront pas suivies d’effets et l’histoire nous a donné raison que Abdoulaye Daouda Diallo, depuis lors, n’a pas fait signe de vie pour régler la question des DMC » Ces paroles sont celles d’ Abdou Faty, Secrétaire General du Sels/Authentique menace.
« Le ministre de l’Urbanisme, entretemps, a été changé et Monsieur Sow depuis qu’il est venu, il est là en train de ramasser des ordures à Dakar sans rencontrer les gens. Et le ministre Mariama Sarr a fermé le ministère de la Fonction Publique prétextant la Covid-19 et plombant la carrière de tous les fonctionnaires du pays. Au niveau du ministre de l’Education Nationale, le constat est là également. On attend une rencontre pour voir comment l’école doit se prémunir du coronavirus. Donc, en somme, l’histoire nous a donné raison », a-t-il indiqué.
Selon llui, les ministres de la République ne respectent pas le Président de la République, le ridiculisent parce que quand, il donne des instructions publiquement, ce n’est pas suivi d’effets. Au moment où je vous parle, aucun ministre ne s’est signalé ni en vidéo conférence, ni en courrier pour aller vers le règlement des questions des DMC, de la gestion démocratique, des lenteurs administratives et du système de rémunération.
« Maintenant, il faut le dire, nos camarades du G7 pour la plupart, on a commencé à déposer nos préavis de grève. On dépose le préavis de grève pour que les ministres naturellement puissent matérialiser les instructions du Chef de l’Etat et le Président de la République pour désigner un Monsieur monitoring qui sera respecté par tous les autres ministres. C’est vraiment dommage dans ce contexte-là, on sera obligés d’être en ordre de bataille après la reprise des cours», a-t-il avertit.
Prolonger les vacances pour lutter contre la COVID-19
«Concernant le coronavirus, nous pensons qu’il faudrait un peu prolonger les vacances d’une semaine pour permettre à l’autorité de concentrer, de prendre toutes les dispositions allant dans le sens de la redynamisation des comités de veille, de dotation de masques, de termo-flash, de gels de toutes les écoles, du branchement de certaines écoles en eau courante. A Louga, 30% des écoles n’ont pas de l’eau courante et également de permettre aux directeurs, aux principaux, aux proviseurs de prendre toutes les dispositions pour scinder les classes pléthoriques ; faire des rotations, ceux qui viennent le matin, le soir, de minorer le déplacement des élèves en faisant la journée continue le mardi et le jeudi»
Avec Sudonline